SITUATION DE CRISELes soignants des animaux sont en détresse. Quatre fois plus de suicides que la moyenne nationale. Deux fois plus que les soignants pour humains. Pas de différence entre les soignants d’animaux en milieu rural et en milieu urbain. Pas de différence entre les soignants d’animaux d’élevage ou d’animaux de compagnie. Pas de différence non plus entre les différentes études menées dans différents pays. La différence de culture ne change rien à l’affaire. Même constat au final : les causes sont multiples, on dit « multifactorielles ». On les retrouve aussi à l’identique dans d’autres professions. Pourquoi prendre soin des animaux pourrait bien faire la différence ? A la fin : partout les études vont être relancées pour chercher à comprendre.
18 Janvier 2023 : LETTRE OUVERTE Vous recevez ce message parce que vous arrivez sur un site d’Elevage. La solidarité des Eleveurs va faire diffusion à ce message. Prendre soin est la chose que les éleveurs pratiquent. Ici, la passion, c’est le boxer : sa réputation n’est plus à faire. C’est un fidèle dont la particularité est d’être têtu. Je suis têtue… J’ai élevé et comme les autres éleveurs, on sait qu’en général c’est une activité de passion. Elle ne devient que rarement un métier, nous faisons aussi d’autres choses. En particulier, je suis titulaire d’un Doctorat en Psychologie Clinique. Formée pour chercher, j’ai cherché. L’idée était de réussir à comprendre. Pour arriver à un diagnostic qui permet de penser un pronostic : il s’évalue sur la base des effets avec application du traitement proposé. Comme vous, soignants vétérinaires, la prescription est à visée thérapeutique. Une particularité dans la réflexion proposée en suivant : cinquante ans de boxers, je vous ai donc pas mal côtoyés. Évidemment… Je n’avais pas vu ... Je n’avais pas entendu… Il a fallu notre traversée avec Alto (dix thérapeutes franco-suisses). Pour l’accompagnement de son cancer avec un traitement expérimental. Pour que je sente… Que la chose finisse par se chuchoter… Cette détresse… SILENCIEUSE. Dans votre profession. Elevée par vous à beaucoup d’exigence quant aux soins, ce qui suit relève d’une identique précaution. Il y a eu des moments de découragement. De ne pas pouvoir penser plus que les études en cours quant à l’évaluation du risque. Et les solutions à proposer. Sans aucun doute, il faut continuer d’explorer. Chercher encore pour comprendre, tout à fait. Néanmoins, quelque chose a fini par faire sens du découragement à lever les yeux vers les étoiles. Pour chercher la lumière dans les regards - silencieux - de nos animaux de passion. Et courageux : ils ne lâchent jamais. SILENCIEUX. COMME VOUS. Qui ne donnez pas de signaux précurseurs. Qui ne sonnez pas l’alarme. Même pas entre vous. A la fin ? Parfait jusqu’au bout : Vous maitrisez, étant donné votre métier l’histoire au bout du bout… Chez vous : cela fait partie de la solution à la détresse qui n’a pas d’issue. _________________________________________________ J’ai pacté un engagement moral à - TROUVER - Comment prendre soin de vous ? Ce qui suit propose d’apprivoiser une prescription . Elle devrait vous permettre de faire votre propre suivi. J’ai bien compris que ce n’est pas votre truc de demander de l’aide. Vous êtes habitué, à l’inverse, à être celle ou celui qui en donne. Contre vents et marées, et votre profession est remplie d’alertes météo extrêmes. NOUS, dits « propriétaires » (je déteste toujours ce mot…) des animaux : faisons partie d’un des facteurs du multifactoriel qui n’arrangent pas les choses. Moi-même, lorsque j’ai compris comment s’était fait LA CONSULTATION : je me suis rencontrée dans mes réactions avec pas mal de perplexité… Quand on souffre (ce qui est le cas quand notre animal est malade), plus rien d’autre ne compte. ALERTE pour les propriétaires : nos vétérinaires souffrent aussi, c’est officiel. Ils continuent pourtant de faire attention à nous. Propriétaires, lisez ce qui suit jusqu’à l’item numéro deux du sommaire. Pour pratiquer l’exercice proposé (facile) . Avant de tourner la poignée de la porte de votre vétérinaire. Un constat : ils font attention à nous, TROP. Sans écouter les signaux d’alarme les concernant. Trop occupés à comprendre, l’INDICIBLE. La particularité de ce métier, c’est de comprendre LE SILENCE . Nos animaux ne parlent pas. Enfin, pas comme nous. Eux, c’est une langue - silencieuse - des mots. _________________________________________________ Je vais redevenir plus « scientifique » au terme de cette recherche. Je crois pouvoir documenter que votre difficulté tient d’un paradoxe. Je m’explique : Vous avez appris à vous servir pour supporter les pires (il y en a beaucoup…) de l’une des meilleures « défense » en recours (c’est le jargon de référence). Un mécanisme performant que l’humain sait mettre en place dans les situations à risques. Celles extrêmes, pour sortir du chaos. Son nom est un peu à la mode mais sans le savoir des tenants et ses aboutissants. Et il y en a, dans le cadre d’une nosographie documentée : LA RÉSILIENCE. Ce mécanisme de défense tend à la perfection : il permet de se sortir de très graves situations. Il est redoutablement efficace. Redoutable ? Parce qu’il engendre un gros problème qui peut pathologiser son utilisation : lorsqu’il devient un recours qui sort de l’état d’urgence pour devenir permanent. Mon hypothèse diagnostic (susceptible de remise en question : c’est le propre de la recherche). Celle fondamentale, est que vous avez appris à vous en servir de manière chronique. Et cela ne peut pas être sans conséquences. Parce qu’il implique la mise en place sur le plan somatique de processus utiles, certes. Mais seulement en situation d’urgence. Et pathologique en continu. Par épuisement. Voilà pourquoi vous dormez mal. Voilà pourquoi votre difficulté ne se livre que dans une plainte somatique. (Maux de dos, troubles digestifs et j’en passe : pas le temps d’aller aux toilettes, ni de boire…) L’ordonnance en suivant ? Elle vous interpelle à contraindre de changer quelque chose. Je ne m’inquiète pas de votre capacité à la contrainte. Chez vous, elle est extrême. Après avoir craint - puisque vous ne parlez pas - de ne pas trouver de solution. Puisqu’on ne peut pas obliger qui que ce soit à parler plus qu’à manger. Et à repenser toutes ces heures (comme vous…) À partager le silence de mes quatre pattes. Et si ? Ce silence qui peut vous tuer pouvait devenir la solution ? Essayez le changement de régime. Pour tenter ce que vous nous demandez, à nous, les propriétaires. Lorsque vous dictez la prescription : Qu’on le fasse. Et faire confiance, pour cause d’expérience. Essayez… Vous me… DIREZ? Marion Moreau. P.S. : Merci, infiniment, à vous qui avez bien voulu parler...
- 1 - POINT DE DÉPART :
CHANGER DE RÉGIMEUn peu d'audace Compte rendu : Burn out et idéations suicidaires = des causes multifactorielles. → les facteurs de stress → les facteurs de personnalité → les éléments de vie traumatique Les manifestations : = une expression plus somatique que psychique. → troubles du sommeil → troubles somatiques divers → difficulté à se couper du travail Facteurs déclenchants incriminés: → les relations au travail → l'épuisement émotionnel → l'hyper efficacité professionnelle → la peur de l’erreur → la perception de la détresse des animaux → la détresse des propriétaires → la charge de travail → l'interface vie privée / vie professionnelle = rythme de travail + amplitude horaire → débordement sur la vie privée
Conclusion : La pluralité des facteurs indique la poursuite des examens d’exploration pour établir un diagnostic. Traitement : Il faut changer de régime.
- 2 - POINT DE SUSPENSION :
REPRENDRE SON SOUFFLERetour aux sources Prescription : L’exercice qui suit permet d’avoir une évaluation en instantané de l’état de tension. Avec les effets somatiques qu’il engendre. D’origine, la respiration signe l’arrivée sur la planète terre… APPRENDRE à repérer rapidement un trouble de cette fonction tenue pour acquise : (sans que l’on y prenne garde) va constituer l’indice repérable à reformuler les corrections de régime. Surtout lorsque ça ne tourne pas rond. SE METTRE AU CARRÉ. 1- Un coup pour rien : → Expirez à fond ( vider pour pouvoir emplir) → Inspirez. Remarque : repérez en passant la continuité ou bien les discontinuités du passage du souffle. Les éventuelles sensations d’effort, sensations de sanglot, l’inconfort. SANS JUGEMENT DE VALEUR : juste un constat d’état des lieux. 2- AU BOULOT :
= Dessinez dans votre tête un carré et notez les angles dans le sens des aiguilles d’une montre. Remarque : c’est très vite fait mais mieux vaut la première fois que vous preniez une minute. Et ne pas faire autre chose en même temps. Ensuite vous pratiquerez surtout 4x4 tout terrain et toute circonstance.
ON Y VA : SOUFFLEZ A FOND 1 - Inspirez en allant de 1 à 2 2 - Expirez en allant de 2 à 3 3 - Inspirez en allant de 3 à 4 4 - Expirez en allant de 4 à 1 Remarque : Si votre carré s’est transformé en losange déformé, corrigez votre temps respiratoire = C’EST FACILE , vite fait : prenez la mesure de vos temps respiratoires en comptant . Vous suivez la ligne mentalement. Prenez le compte le plus long et ajustez. = C’EST INFORMATIF : essayez, traversez… Recommencez: vous corrigerez vite (se souvenir : un peu d’audace) Tout changement de régime, vous le savez mieux que quiconque, demande de la discipline. Pour mémoire : vous êtes disciplinés, TRÈS.
- 3 - POINT DE VUE :
UN ESPACE DE LIBERTÉChanger son angle de vision 1 - Ce sont les stresseurs plus que les critères de personnalité : qui influent sur vos risques de santé psychique. 2 - Les situations de stress sont votre lot quotidien. = pas une fois, deux fois, plutôt genre « il faut sortir le chien ». Tous les jours, sans exception plusieurs fois par jour. Recommandation : changer votre regard sur la situation.
DÉCIDER que ce n’est pas un problème à résoudre. Mais une réflexion engagée comme la curiosité qui vous qualifie sur un mystère à explorer. Remarque : Après cette pensée, refaites l’exercice simple de vous remettre au carré. Cette fois vous allez explorer toutes les situations : en marchant, en parlant avec quelqu’un, en mangeant. Et avant de vous endormir. PRATIQUEZ. Et à la fin : OSEZ. Pendant une consultation. P.S : N’oubliez pas de renoncer à tout jugement de valeur. Juste le faire. EXPLOREZ.
- 4 - POINT DE PASSAGE :
SUSPENDRE SON VOLIl va falloir reprendre un petit temps pour vous. Même au milieu du combat. Pour cause de la différence entre la théorie et la pratique. Ce sera la finalisation de votre exercice diagnostic personnel. Et de fait votre évaluation pronostic. Lorsque vous y serez familiarisé, vous pourrez de vous à vous, évaluer où vous en êtes. Cette pratique s’appuie sur votre capacité à voyager dans LE SILENCE. Faites de ce silence votre allié précieux pour qu’il ne se retourne pas contre vous. Et devenir un enfermement où vous ne saurez plus pousser la porte du thérapeute. Pour demander de l’aide. Imaginez : si on avait peur d’arriver jusqu’à vous avec nos animaux … C’est un peu plus difficile à pratiquer qu’il n’y parait même si la consigne reste simple.
RETOUR À VOTRE CARRÉ : Vous savez aller de 1 à 2 puis à 3 et à 4 avec facilité et partout. Vous savez donc déjà beaucoup de choses à votre sujet… Il va maintenant falloir rajouter la clef de l’exercice pour - tout-savoir : 1 à 2 : Inspirez tranquillement jusqu’à l’angle. ICI : 1- POUMONS PLEINS : suspendez votre souffle. SANS FORCER, surtout la première fois. 2- Expirez pour aller à l’angle numéro 2 sans vous laisser déstabiliser. Pour rappel du carré parfait : garder le même temps respiratoire. POUMONS VIDES : suspendez votre souffle. Vous venez de rencontrer les sensations du plein et du vide dans L’APNÉE. Continuez à l’identique pour aller à l’angle point de rendez vous 4 et bouclez à 1. Pour mémoire : encore et chaque fois que vous pratiquez : Vous êtes en voyage. Gardez une attitude de découverte. Vous venez d’en faire quelques-unes… Vous souvenir : le mystère à explorer. Pour un espace de liberté. LE PLEIN VOL : c’est lorsque TOUS les comptes respiratoires seront égaux. Pas UNE fois, plusieurs fois d’affilée… SANS EFFORT.
- 5 - POINT D'INTERROGATION :
LA CONSULTATIONL’empathie est votre mode de connaissance. L’animal n’a pas voix au chapitre, puisqu’il ne parle pas. Il vous faut donc écouter ce qui ne se parle pas (votre spécialité…) Et démêler ce qui relève du problème de l’animal. Pas de celui du propriétaire. (Parfois, c’est le propriétaire qui a un problème, pas l’animal…) Réussir à comprendre le problème. POUR SAVOIR QUI VOUS TRAITEZ ! Vous êtes formé à traiter…, l’animal. A identifier tout le nécessaire pour ce faire. C’est la théorie : dans la pratique, vous êtes TROIS.
Patient / Propriétaire / Thérapeute. C’est un triangle et vous n’êtes pas formé à la gestion des humains. → Leur stress qui se reporte inéluctablement sur le vétérinaire. (Le mot scientifique, c’est : le « transfert »). Cette négociation prend des années de formation : c’est un métier. → Une difficulté à négocier. Elle peut vous amener à mettre en place des indications thérapeutiques. Elles aussi négociées. Vous acculer à modifier votre stratégie thérapeutique. Voir à renoncer à vos intentions premières concernant le traitement de vos… PATIENTS. (Peuvent s’ajouter au lot la question des difficultés financières. L’implication de suivi à plus au moins long terme). Sans oublier les remises en cause. Défiance parfois. Pour finir par le manque de reconnaissance. - PROPRIÉTAIRES - À vos marques !… Respirez et corrigez… Conséquence : → La fatigue de réussir à établir une relation de confiance + les incertitudes de réponse au traitement + la peur de l’erreur de diagnostic. Votre patient une fois sorti de votre cabinet, sa maladie continue de vous hanter. Propriétaires : ils disent pour cause de leur « attachement au cas ». Entendre que c’est la formulation scientifique qui raconte qu’ils aiment nos animaux…
ETANT DONNÉ que le patient n’est pas l’interlocuteur. BILAN : RE-EVALUER . 1 - Ce que vous ne pouvez pas changer. L’ACCEPTER. 2 - Ce que vous pouvez changer. Gardez LA VOLONTÉ DE LE FAIRE. 3 -Ce sur quoi vous n’avez ni contrôle, ni influence. Cultivez LA FORCE de renoncer. Votre maitrise graphique est maintenant parfaite : Ce triangle DOIT RESTER ÉQUILATÉRAL. Vous êtes un sommet, Faites attention à… VOUS.
- 6 - POINT DE BASCULE :
LE SILENCEVotre surmenage tient d’une grande qualité → vous êtes extrêmement dévoués à vos patients → sorti du travail, vous ne vous coupez pas de vos journées → du mal à prendre des vacances longues → peu d’absentéisme même lorsque vous tombez malade → Vous gardez le contact même les jours non ouvrables sur certains suivis. Connecté en permanence : vous « cherchez » beaucoup. Formation continue. L’interface vie privée / vie professionnelle est souvent impactée. (Moins lorsque vous êtes en couple, avec soignant). → la lourde charge de travail : les gardes → la grosse charge émotionnelle face à la détresse (ne pas oublier la question de l’euthanasie) → la peur de l’erreur → la peur des blessures → les interruptions permanentes dans votre activité : les urgences → les conflits et tensions entre collègues Un rythme de travail avec son amplitude horaire + la responsabilité de vie et de mort + l’hyper efficacité qui fait votre quotidien + les activités pour continuer de vous former + les tensions hiérarchiques = un bain hautement compétitif. Un travail morcelé par les urgences = finalise les conditions à ce réseau de stresseurs permanents. UN CHAOS toujours présent au quotidien. Il préside à la mise en place d’une défense type résiliente. Votre SILENCE, dans tout ce fracas, n'est pas une si mauvaise solution. Sauf qu’elle se retourne contre vous.
QUELQUES PAS POUR IDENTIFIER : 1 - Ce sur quoi vous avez du contrôle. 2 - Ce sur quoi vous avez de l’influence. 3 - Ce sur quoi vous n’avez ni contrôle ni influence. Cette causalité circulaire et pathogène de vos journées liée à votre activité : c'est le terrain du maintenant bien décrit BURN OUT. Restons positif : c’est le seul signal symptomatique de votre profession. Il n’y en aura pas d’autres avant passage à l’acte. On sait l’importance du symptôme lorsqu’il veut bien cesser de rester sourd. Et muet pour le pronostic vital de certaines pathologies. Remarque : Le repos est souvent près de la lésion. Abandonnez l’omerta au profit de la relation d’une cure salvatrice : Le retour vers vous. Vous êtes précieux…
- 7 - POINT TOURNANT :
LA RÉSILIENCELa patience advient de la culture du courage. Vous n’en manquez pas. Arrêtez-vous encore un peu sur ce chapitre. Pour la connaissance : La résilience est un mode de défense qui met en place des stratégies adaptatives. → la force solitaire → l’état d’alerte comme normatif → le choix constant du plus difficile → l’insensibilité aux ressentis de fracture Le silence au milieu de l’agitation devient une compétence. → toujours chercher le chemin le plus difficile (c’est là où vous excellez…) → le corps est maté à l’état d’alerte (chez vous, en continu). Même si vous savez que l’urgence ne peut ni ne doit être l’ordinaire. → seuils d’état de résistance à la douleur modifiés (tout autant sur le plan physique que psychique).
CE QU’IL FAUT SAVOIR: Cette manière d’être est devenu votre NATUREL. D’instinct, vous réagissez toujours de la sorte. Servez-vous de ce courage qui fait votre patience. Servez-vous de ce silence qui fait votre force : celle du vide. Celle qui vous permet de laisser la place à vos patients. Votre expérience à les laisser LIBREMENT vous pénétrer. Sans les mots. Servez-vous de votre sentiment d’efficacité. De votre pratique d’heures et d’heures de travail. Mettez des mots, vous concernant. Admettez l’insupportable du manque de reconnaissance. Pour les salariés, tout autant financières que les tensions hiérarchiques. Agressés parfois par les propriétaires (au point de recours serrés pour les gardes…) Victimes quelque fois du harcèlement hiérarchique… Sous couvert de vous former à votre métier ! Remarque : dans ce cas de figure, une seule issue, FUYEZ.
- 8 - POINT D'ARRIVÉE :
LA MAÎTRISEMaintenant Admettre qu’il y a un problème. Admettre qu’il y a une souffrance. Maintenant. Il y a un secret. Respirer en carré pour redonner du temps au temps. C’est forcément s’obliger à reprendre son souffle. LITTERALEMENT. Vous avez acquis une bonne connaissance de l’outil : C’est votre tensiomètre, thermomètre aux aléas météos de votre quotidien. Votre scanner si vous avez poussé l’exploration avec exigence. Un instantané de votre état d’être. Pas besoin d’échographie pour faire confirmation. Vous avez expérimenté un peu, beaucoup, passionnément. C’est selon et peu importe. Il n’y avait pas d’enjeu sauf respecter la consigne. Rester clinique dans l’observation. Vous avez traqué et éliminé tous les risques du jugement de valeur. Vous avez noté les informations qui vous concernent sur les situations à risque. Vous n’avez rien FORCÉ, c’est inutile. Alors vous savez. Rien n’est acquis, c’est un perpétuel recommencement. C’est l’équilibre du déséquilibre. Vous avez des repères qui vous permettent de répondre aux imprévus. C’est cela la différence entre les amateurs et les professionnels.
LE SECRET ? La MAITRISE de la pratique : C’est tous les comptes respiratoires ÉGAUX. TRANQUILLEMENT. Égaux : INSPIRE EXPIRE APNÉE Pas une fois… Plusieurs fois. Vous avez rencontré l’obstacle ? = Votre cerveau vous dit que vous ne pouvez pas y arriver. - Alors, REBELLE TOI contre lui.
- 9 - POINT DE RUPTURELe point C’est advenu. Le refus du carré. Tout tourne en boucle. La respiration est dans un point. Souffle coupé. Ça peut. Ni faiblesse, ni renoncement. L’exercice - simple - est difficile, très… À votre mesure. Ce qui surgit : vous allez le laisser se dissiper. Cette pratique est un pont pour ne pas éviter les ressentis. Au signal d’alarme de l’impossibilité à le faire. Vous ne pouvez plus suspendre le temps. Cette conjonction échappe à votre contrôle. Pour mémoire : vous êtes pourtant des virtuoses. Alors un seul clic. Sans jugement de valeur, encore. Un grand nombre de facteurs échappent de toute façon à notre contrôle… PLUS D'HÉSITATION
DEMANDEZ DE L’AIDE.
À partie de février S.O.S. FOR VETS : 080 007 35 35
ENTRAIDE VÉTÉRINAIRES S.P.S : 0805 23 23 36